La Coordination (mais, ou, et…) relie deux phrases indépendantes. La Subordination est différente : elle rend une phrase dépendante d’une autre.
C’est comme un train : une locomotive (principale) tire un wagon (subordonnée).
1. Le Concept : La Locomotive et le Wagon
C’est la locomotive. Elle peut exister toute seule. Elle a du sens par elle-même.
Ex: « Je sors. » (C’est complet).
C’est le wagon. Il ne peut pas rouler tout seul. Il a besoin de la locomotive pour avoir du sens.
Ex: « …quand il fait beau. » (C’est incomplet).
2. La Structure de la Subordination
Pour accrocher le wagon à la locomotive, il faut une attache. En grammaire, c’est le mot subordonnant (conjonction, pronom relatif…).
Le Mot Magique
Le mot subordonnant (que, qui, quand, parce que, si…) fait toujours partie du wagon. C’est lui qui démarre la proposition subordonnée.
3. Exemples Concrets
1. Avec « Que » (Complétive)
Je pense qu’il est gentil.
(On ne peut pas dire juste « Qu’il est gentil » tout seul ici).
2. Avec « Parce que » (Cause)
Je mange parce que j’ai faim.
3. Avec « Qui » (Relative)
Je vois l’homme qui court.
4. L’Ordre peut changer !
Parfois, le wagon peut passer devant la locomotive (surtout pour la cause ou le temps). Mais le mot subordonnant reste toujours accroché à son wagon.
Ordre normal : Je sors quand il fait beau.
Ordre inversé : Quand il fait beau, je sors.
Astuce Virgule
Si la subordonnée est au début, on met souvent une virgule pour la séparer de la principale.